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FONTAINES-2ème partie.
LES FONTAINES CLEMENTES.
(Songes)
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La seconde partie de l'ouvrage traite de songes
dont quelques uns sont reproduits ici intégralement et sont accompagnés de leur image.
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© n° d'enregistrement 401 du 27.O1.2002 àl'ONDA d'Alger (Algérie).
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Couverture intérieure de la 2-ème partie.
Introduction.
Il est en notre esprit des fontaines clémentes qui, par Grâce Divine, un jour peuvent s'ouvrir et déversant en nous, apaisant la souffrance, un baume salvateur puis, douce délivrance, répandent dans notre âme sa quiétude oubliée, notre raison de vivre et la sérénité.
Mais la vie est ainsi qu'elle a mille facettes et celles de l 'esprit nous sont parfois scellées, mais les clés qui les ouvrent sont cachées en nous et n'ouvrent les fontaines qu'à l'instant du mérite.
Ainsi peuvent surgir, lorsque vient l'échéance, ce qu'il y a de meilleur, ce qu'il y a de pire; ce qu'il y a de meilleur récompense le bien et le pire châtie le mal qui est commis.
Les eaux de ces fontaines jaillissent vers le ciel ou dans l'abîme en un sombre torrent et les vues intérieures sont bien celles du Ciel ou plongent dans le gouffre de l'égarement.
Ces signes sont compris de l'un comme de l'autre; un espoir consolant pour le persévérant et un rappel très dur le récalcitrant.
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Songes.
Un milliard d'Univers.
Une nuit que j'étais éveillé sur ma couche,
mon esprit s'envola vers un ciel inconnu.
Je flottais à présent dans une nuit très belle,
irisée de lumières très douces et coloriées
et qui irradiaient dans tous les bleus du ciel.
Il ne me souvient plus comment tout arriva:
L'Eternel était là et s'occupait de moi,
car il me fit voler dans l'espace infini,
le long de grandes perles, chatoyantes planètes lisses et irisées, volant en rangs serrés comme des pierres enfilées
et chaque rang de perles se mit à tournoyer autour de autres perles sans marquer d'arrêt
si bien que tous les rangs en furent torsadés.
Je volais au raz d'elles, les voyant défiler
Si rapidement qu'elles se succédaient
infiniment pareilles et leurs rangs s'approchaient si près les uns des autres
lorsqu'ils tournoyaient, qu'ils disposaient
leurs files comme des brins de corde
qui se resserraient.
etc. (suite dans le texte)
…
Puis, un instant plus tard, et inopinément,
je fus tiré de là en volant de côté
dans le ciel où j'étais un peu auparavant.
Alors il me sembla qu'il y avait en moi
Une voix qui parlait en venant de très haut,
mais tout ce qu'elle disait m'était familier
car je l'avais appris dans notre Saint Coran:
"Je vous montrerai la demeure des gens pervers…"
Alors je criai: non! Car l'effroi s'était saisi de moi.
"Ne croirais-tu donc pas?" dit cette voix sereine
et douce en mon esprit. –"Si, Seigneur."
répondis-je cependant alarmé.
Je me sentis alors voler en un vol qui tournait
en décrivant un arc dans une obscurité
et tout, autour de moi, n'était qu'ombre et silence.
Mon vol silencieux décrivait dans le noir
une sorte de courbe allant en se fermant.
Puis, tout à coup, je vis avec ravissement
une boule plus noire que l'ombre des ténèbres
qu'englobait une couche de noir.
Un hoquet de bonheur m’échappa dans ma joie :
Ô Seigneur, j’ai pu voir, sans y être enfermé,
La Géhenne cachée dans un très grand silence.
...
...
Maintenant je volais de nouveau dans l'espace,
tel un rai de lumière dans sa rapidité
et ma face tournée vers ce que je quittais,
je voyais un grand ciel tout constellé d'étoiles.
Plus mon vol s'éloignait dans dans ces astres brillants
et plus s'agrandissait le champ de ma vision
et le groupe formé par ces milliers d'étoiles semblait se retrécir tout en se resserrant
et tout en s'éloignant;ces astres s'approchaient
et se serrant encore jusqu'à mêler leur forme
pour devenir ensemble tache de lumière
qui devenait étoile tandis qu'elle s'éloignait.
De nouvelles étoiles s'en vinrent l'entourer,
qui venaient d'apparaître à tous les horizons
et je m'en éloignais dans mon vol incessant
et le nouveau groupe rassemblait ses étoiles
autour du premier ciel qui n'était plus qu'un
point.
Le nouveau groupe aussi se mit à retrécir,
resserrant lui aussi tout un millier d'étoiles
qui s'approchaient aussi les unes près des autres
et se serrant aussi jusqu'à mêler leur forme
pour devenir ensemble tache de lumière
qui devenait étoile tandis qu'elle s'éloignait.
...
...
...ainsi se succédaient en temps indéfini
des milliers d'autres cieux qui se réunissaient
pour devenir aussi, à la fin une une étoile.
Alors la vitesse de mon vol augmenta
et mon champ de vision ne cessait de grandir,
si bien que je pus voir, dans une immensité,
de nouveaux cieux surgir,formés en mille groupes,
qui,chacun,contenait quelques milliers d'étoiles
et ces milliers de groupes se mouvaient à leur tour
comme avaient fait les cieux un peu auparavant.
Ces groupes de cieux se mouvaient à leur tour
et se rétrécissaient, jusquà ne plus former
qu'un seul groupe d'étoiles,qui, à son tour,
se mit à se tasser sur soi
et, à mesure, en serrant tous ses astres,
à les rassembler en une tache claire
qui,tout en s'éloignant, devenait une étoile.
...
...ainsi se succédaient en temps indéfini
des milliers d'autres cieux qui se réunissaient
pour devenir aussi, à la fin une une étoile.
Alors la vitesse de mon vol augmenta
et mon champ de vision ne cessait de grandir,
si bien que je pus voir, dans une immensité,
de nouveaux cieux surgir,formés en mille groupes,
qui,chacun,contenait quelques milliers d'étoiles
et ces milliers de groupes se mouvaient à leur tour
comme avaient fait les cieux un peu auparavant.
Ces groupes de cieux se mouvaient à leur tour
et se rétrécissaient, jusquà ne plus former
qu'un seul groupe d'étoiles,qui, à son tour,
se mit à se tasser sur soi
et, à mesure, en serrant tous ses astres,
à les rassembler en une tache claire
qui,tout en s'éloignant, devenait une étoile
...
Ces groupes de cieux se succédaient aussi
en temps indéfini et puis se rassemblaient
pour,enfin,s'éloigner et devenir étoile.
Cette dernière étoile fut alors entourée
par une infinité de groupes d'autres cieux
qui avaient,eux aussi,surgi de toute part,
mais qui,cette fois-ci,ne s'éloignèrent pas:
mon vol avait cessé dans cette immensité.
La Voix,en mon esprit,lentement exprima:
"Nous insufflâmes en lui (Adam) de Notre Esprit..."
et,c'est l'âme confiante,que je vis devant moi
clignoter une étoile dans ce foisonnement
et comme en un miroir,se reflétait en elle
mon visage étonné dans un éclairement.
Puis cette immensité de groupements de cieux
se mit à reculer,d'abord tout lentement,
puis mon vol augmenta et gagna en vitesse
et se fit plus rapide encore qu'auparavant.
Toute l'immensité de ce groupe de cieux
se mit à s'éloigner tout en rapetissant
et,rapprochant ses groupes jusqu'à ce qu'ils se touchent,
il les rassembla tous en un millier de cieux
et ces cieux reculaient en se rétrécissant
jusqu'à ne plus former qu'un seul groupe d'étoiles
et ces astres à leur tour devinrent si petits
qu'ils semblèrent,eux aussi, n'être plus qu'une étoile.
...
Mon esprit extasié dit alors dans l'Espace:
"Seigneur,mais tout ceci pourrait continuer encore ainsi à défiler en toute éternité."
Lors,mon vol cessa là
et La Voix Pacifique dit alors en l'esprit:
"Il (Dieu) vous l'a fait connaître,(le Paradis)."
A présent,au-dessus de ces immensités,
qui étaient maintenant à l'infini lointaines,
mon vol se poursuivit et se fit plus rapide.
Puis,au ciel infini,j'aperçus,merveilleux,
un Paradis si grand qu'il paraissait encore
plus vaste que tous les cieux.
Puis,tout en progressant,ma taille grandissait
et,tout en l'approchant,je fus plus grand que lui
puis je le dépassai et grandissais encore.
Un second Paradis,tout aussi magnifique,
s'étendait vastement au-dessus du premier.
...
Tout ce bel ensemble en entier s'éleva
et se mit à voler plus vite que jamais,
et,de cette Sphère qui semblait de cristal,
je vis une nuée d'autres Sphères semblables.
Elles étaient,dans le ciel,groupées par milliers
et toutes s'éloignaient en se rapetissant
et puis en s'approchant les unes près des autres,
furent à se toucher pour emmêler leur forme,
jusqu'à ne plus semblait qu'une étoile dorée.
Cette étoile à son tour fut entourée de Sphères
qui avaient,par miliers,surgi de toute part
et elles s'éloignaient et puis, en s'approchant
les unes près des autres,vinrent à se toucher
pour donner à leur forme
la brillante apparence d'une étoile dorée.
Ainsi se succédaient en temps indéfini,
tous ces milliers de Sphères,
ô perles cristallines,et elles s'éloignaient,
elles se rassemblaient et puis en devenaient
une étoile dorée.
Mon âme extasiée s'étonna dans le ciel:
"Ô Seigneur,
tout ceci pourrait se poursuivre en toute étérnité."
Maintenant je savais que Le Très-Généreux,
quoiqu'Il donne à Ses créatures,
si immense que ce soit et quand bien même
Il en ajouterait à l'infini,
tout ce qu'Il aura donné comme grandeur
restera tout petit et proche du Néant.
Plus on monte vers Lui
et plus les Univers et le immensités
deviendraient tout petits et rapetisseraient
tant et tant qu'à la fin elles en disparaîtraient
dans l'infini Royaume Céleste qui,
comme l'Eternel,n'a ni commencement ni fin.
Un silence se fit et je volais encore,
toujours à reculons et je me vis sortir,
à ma perplexité,d'une fleur de printemps
grande comme le ciel;
puis, mon vol s'achevant en courbe dans l'espace,
mon corps en même temps se mit à regrandir
et tandis que la fleur rapetissait encore
mon grand vol s'achevait:j'étais assis par-terre,
l'âme encore enchantée,
devant la jaune fleur modestement penchée.
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La lumière qui descend.
"..et Il (Dieu) vous pourvoira de lumière."
Un point de lumière descendit de trè haut
pour venir se loger en haut de mon esprit
et ma vue intérieure le vit qui stationnait
un infime moment,tout en haut de ma tête.
Puis le point de lumière se mit à avancer
le long de la ligne médiane de mon crâne
et plus il avançait et plus il grandissait
et plus son bel éclat devenait plus intense.
Arrivée à l'avant,sa lueur devint telle
qu'elle en illuminait l'intérieur de mon front
et puis,en descendant;elle éclaira mes yeux,
beaucoup mieux que ne peux un soleil levant.
Sa lumière brillait à l'intérieur des yeux,
puis dans tout le regard et sur tout l'horizon.
Elle fut si intense que je ne vis plus qu'elle
et mes yeux maintenant pouvaient la contempler.
Elle me parut blanche et bien plus reluisante
que celle de mille astres;mais,à aucun moment,
elle n'éblouissait.
Alors il y eu un subtil changement,
à peine perceptible,si discret qu'on eût dit
que rien de sa couleur n'avait été changé.
Cependant,extasié,je pus apercevoir
que sa blanche couleur quelque peu jaunissait.
Tandis que mon esprit s'y attachait encore,
elle se transforma en un jaune orangé
qui,avant que je ne puisse encore le fixer,
devint rouge si pâle qu'il en fut rosé;
ce rose s'empourpra et devint violet
et celui-ci vira dans un clair bleu du ciel.
A ce bleu de lumière succéda la turquoise
et ce ton,à son tour,devint un vert très tendre
qui vira lui aussi et,peu à peu jaunit
et ce jaune devint or et cet or pâlit,
lentement blanchissant pour devenir argent
et cet argent blanchit de toute sa lumière;
puis sa blanche lumière,très subtilement,
se teinta lentement d'un jaune de diamant;
puis,variant sa couleur à l'infini,sans cesse
elle redéployait dans son intégrité
ce merveilleux cycle de tous ces changements.
J'aurais pu,il est vrai, rester là tout le temps
à contempler sans cesse cet enchantement,
mais une pensé vint qui dit en mon esprit
que si je voyais bien la lumière sublime,
elle faisait écran entre le monde et moi
et,si j'avais le choix,je l'aurais préférée
pour la voir devant moi en toute éternité.
Je savais que j'étais voyant de la lumière
et aveugle à la fois pour le monde ici-bas
et,si l'humanité pouvait voir mon état,
elle me croirait aveugle et impuissant,
sans savoir qu'elle-même était vraiment aveugle
pour cette lumière vivante de vant moi.
Tandis que j'admirais,dans un bonheur suprême,la lumière faiblit,disparut lentement
et je vis dans son ombreapparaître le monde;
il était si obscur sous le brillant soleil
que le soleil lui-même en sembla être faible
et il n'était plus,pour moi qui vis cette lumière,
que lueur de chandelle sur une journée sombre.
Une mélancolie envahissait mon âme
au souvenir aimé de la belle lumière,
mais,avant que la peine n'étreigne mon coeur,
la voix de la raison vint pour me consoler:
non,il ne fallait pas rendre terne une vie
qui était jusque là suffisamment brillante
et la grande lumière,un instant entrevue,
si elle a disparu,un jour viendra peut-être
où eklle apparaîtrait dans toute sa splendeur
dans un monde meilleur et pour l'Eternité.
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Suite dans la rubrique suivante:
2-é partie,suite.
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